20 mars 2014
Les salariés de l'informatique

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Dans les vingt premières minutes, un informaticien raconte les méthodes antisyndicales d’UTI Group, caractéristiques selon lui de l’ensemble des entreprises de service en informatique (SSII). Suit une discussion avec deux informaticiens syndicalistes,

l’un de SUD-Informatique, l’autre de la CGT, sur les raisons de la faiblesse des résistances organisées dans le monde de l’informatique : individualisation, multiplication des contrats précaires (notamment des contrats de mission, prévus par la convention collective Syntec), éclatement des lieux de travail, « jeunisme » des directions qui préfèrent embaucher de jeunes recrues moins payées que former les plus anciens aux nouveaux logiciels, poids des cadres… Une distinction est à faire cependant entre les salariés des grandes entreprises d’informatique comme IBM ou Atos, qui ont su mener quelques luttes, et ceux des entreprises de service en situation de sous-traitance, où le rapport de forces est des plus défavorables.