Pourquoi La Question sociale ?

La question sociale - qui renvoie à la nécessité de mettre fin à l'aliénation salariale par l'émancipation des travailleurs et l'instauration d'une société d'êtres libres et égaux - reste aujourd'hui entière. En dépit de toutes les élucubrations sur la fin de la lutte des classes, elle continue à occuper une place centrale dans l'histoire et dans la vie des hommes.
La question sociale, rappelons-le, est aussi une question politique : elle renvoie à la façon dont les exploités s'organisent dans leurs luttes, à leurs rapports avec les institutions de ce système et surtout aux formes d'autogouvernement qu'il leur faudra mettre en œuvre pour modifier en profondeur la société.

Pourquoi " libertaire " ?

Plus qu'à une mouvance constituée, ce terme renvoie pour nous à la volonté de ne pas faire l'impasse sur la question de l'État. Après l'effondrement du bloc de l'Est, après la faillite du modèle de socialisme/communisme d'État, il nous semble impossible, si l'on veut redonner vigueur à l'utopie communiste, de ne pas prendre clairement position sur un principe : l'émancipation des exploités ne peut passer par la conquête, pacifique ou violente, électorale ou putschiste, de l'appareil d'État par une minorité de révolutionnaires agissant en leur nom. Cela dit, la question des formes que peut et doit prendre cette auto-émancipation reste pour nous une question ouverte.

Pourquoi " de combat " ?

Nous savons cependant que c'est dans la réalité des luttes que la rupture du consensus non seulement se pratique, mais parvient à se penser, se cherche un horizon. C'est pourquoi un des buts essentiels de la revue est d'articuler la réflexion théorique à un regard critique sur les luttes d'aujourd'hui, leurs potentialités et leurs limites, en prenant au sérieux les questions qu'elles posent. En deux mots, de faire un usage pratique de la théorie.

Pour lire la présentation intégrale, aller à : Qui sommes-nous ?

10.06.2009