7 octobre 2021
Gains de fonction, nouveaux OGM...
ou le bidouillage du vivant
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Hervé Le Meur, de l'association OGM dangers, nous explique par quels moyens techno-scientifiques -- "passages en série" et surtout nouvelles techniques de manipulation génétique (doigts de zinc, TALEN, CRISPR) -- on peut désormais obtenir des "gains de fonction (GoF)", autrement dit transformer les caractéristiques de virus ou de bactéries pour les rendre moins ou... plus virulents. Et pourquoi, par recoupement, l'on a quelques raisons de penser que le Covid-19 pourrait bien être né des bidouillages génétiques du laboratoire P4 de Wuhan. Ces mêmes techniques peuvent aussi s'appliquer aux cellules végétales, et permettent désormais d'engendrer un plante entière. D'où l'appellation de "nouveaux OGM" pour désigner ces végétaux sortis des laboratoires, et qu'il s'agit actuellement d'empêcher la Commission européenne d'exclure de la législation restrictive sur les OGM (voir l'action proposée sur http://www.ogmdangers.org/).
Mais qui sont les forces qui poussent au développement de ce genre de techniques ? Les militaires pour disposer de nouvelles armes ? Peut-être. Certains industriels à la recherche de nouveaux profits ? Oui bien sûr. Mais aussi les scientifiques qui y travaillent, et développent par là une vision mécaniste du vivant. Ce qui, avec la concurrence dans laquelle la recherche est engagée au niveau international, pousse à éviter toute réflexion éthique et politique sur leur action.
Physique atomique et biologie sont deux sciences qui ont en commun d'avoir des productions duales : leur caractère néfaste est indissociable du gain recherché. Et c'est l'Etat qui, dans les deux cas, choisit d'imposer leurs développements à une population exclue de tout pouvoir de décision.
Donc : arrêt du nucléaire, arrêt de toute manipulation du vivant !